À l’abri de la rue Jourdan, venez vivre un moment musical unique dans la cour intérieure de la maison Veyrenc. Labeaume en Musiques invite l’Ensemble Fabria (Ardèche) pour un concert exceptionnel, classique, contemporain et exotique composé d’un florilège de miniatures musicales (Ravel, Piazzola, Guridi, Mattos, Lemennicier, Kodaly) interprétées au cœur(…)
À l’abri de la rue Jourdan, venez vivre un moment musical unique dans la cour intérieure de la maison Veyrenc. Labeaume en Musiques invite l’Ensemble Fabria (Ardèche) pour un concert exceptionnel, classique, contemporain et exotique composé d’un florilège de miniatures musicales (Ravel, Piazzola, Guridi, Mattos, Lemennicier, Kodaly) interprétées au cœur d’un écrin du patrimoine du département. Telles de délicates estampes, les pièces jouées lors de ce concert sont toutes de courtes œuvres ciselées témoignant de subtils équilibres entre tradition et création, peinture sonore et récit poétique, qui chemineront de l’Europe d’hier et d’aujourd’hui à l’Amérique du Sud en passant par le Japon, pour un voyage empreint de douceur parfumée. Interprétées par un trio composé de Estelle Harbulot au violon, Lise Péchenart au violoncelle et Matthieu Lemennicier à la guitare.
Le lieu : La maison Veyrenc est l’une des plus anciennes demeures d’Aubenas. Construite sur les vestiges du « Château-vieux », cette maison bourgeoise cache un remarquable escalier du XVIIIe siècle construit par Louis Laidier puis orné d’une rampe en 1766 par le serrurier Jean de Serres. Il s’agit également d’un lieu de mémoire : propriété du syndic du Vivarais huguenot Michel Veyrenc, elle hébergea en 1593 deux jésuites, martyrs bien connus jusqu’au milieu du XXe siècle, béatifiés par Rome. En 1670, la révolte de Roure fit là d’importants dégâts ; en 1670, les révoltés de Roure saccagèrent la maison ; entre 1712 et 1770, François-Louis Barthélémy, avocat, restaura la maison dans un beau style XVIIIe ; En 1868, elle fut vendue, divisée, par un héritier improbable : le chambellan de l’empereur d’Autriche ; puis elle connut un siècle moins glorieux avant qu’un charpentier, Maurice Prinsart, la relève et obtienne le prix national « Chef d’œuvre en péril »… Les murs, les portes et les traces archéologiques témoignent discrètement du passé du lieu. L’édifice est inscrit, une première fois à l’inventaire des Monuments Historiques en 1938 pour ses rampes, puis sa protection est étendue en 2021 pour la cour et la porte sur rue. Ses façades et sa porte monumentale ont été récemment restaurées.
Gratuit. Inscription obligatoire (places limitées).
