Architecture et liberté
La liberté ? Celle de l’évolution d’une maison forte typique de la Cévenne ardéchoise du 12ème au 20ème siècle : comment au fil des habitants un lieu se construit, déconstruit, reconstruit. Les jardins du château du Pin, jardins en terrasses de pierre sèche, accompagnent ces transformations. Château et jardins (labellisés « Jardin remarquable ») accueillent des créateurs contemporains qui, avec leurs œuvres, rythment et habitent le site. Parmi eux des architectes : Joël Unal, François Seigneur. Un univers à découvrir dans des espaces où le rêve se bâtit au long de visites très conviviales.
Programme des expositions 2025 :
Les jardins du château du Pin sont labellisés « Jardin remarquable » en tant que « jardins d’artiste ». Autour d’une maison forte du 16e siècle, pentes et terrasses, créent un univers mystérieux et intimiste. Roses anciennes, glycines, entre autres, accueillent les œuvres d’artistes contemporains : sculptures de Martine Diersé (également créatrice des jardins), Odile Rivière, Luc Rouault, Louis Capron, sculptures de fleurs de verre d’Annet Perrin, photographies de Stéphane Brochier, dessins et sculpture d’Armand Guérin notamment, reproductions numériques imprimées sur bâche de Jean Chièze.
Les expositions
. Quelque part en nous, au-dessus, en dessous, en-deçà de nous : « Zeus, quelque part », avec les photos d’Isabelle LIV, cieux immenses au profond de l’âme, l’abstraction des paysages habite cimaises du château, murailles et jardins.
. « Mycélium », dans l’imprimerie du château, une installation de Tristan ZILBERMAN et ses photos : « Insectes, arachnides and C°, Portraits de famille ». Dissection et dissolution s’épinglent, avec une précision sculpturale dans l’escalier et la galerie.
. « Fleurs de plomb », myriade de pastels secs et pochoirs de LOUISENEIGE, « Cœurs céramique » de MARTINE DIERSÉ et mini-tapisseries d’anonymes escaladent en songe sans fin l’escalier à vis.
. De Martine Diersé :
« Passe-temps hivernal de la vieille femme désœuvrée », selon Martine DIERSÉ – quand, dans le château, la couleur stylobille dessine des hommages aux rosiers vifs et aux piafs morts.
« Fleurs du jardin » : reproduites sur bâches une série de dessins signés Martine Diersé, racines et métamorphoses du végétal.
« Mécanique Carmontelle », déroulement de gravures, paysages noirs et translucides (presque) sans fin dans une boîte optique.
. «Roses en bataille » parmi les tableaux et les dessins de Colette BONZO (1917-1967), un focus sur les peintures de roseraies, via un texte écrit et dit par Isabelle DESCOURS
Toujours dans la tour escalier, avec « Insulaires oxydations » et « Vanités » des élèves de collège et de Terminale, qui, via un travail sur l’oubli » ou en lien avec les « Vanités » de Martine Diersé, interrogent les œuvres des plasticiens qui exposent cette saison, trentième du nom initiée par l’association Colette Bonzo au château et dans les jardins du Pin.
. A partir du 19 juillet, « LA RÉTROSPECTIVE ». Témoignage de 30 ans d’expositions, de concerts, de théâtre initiés par l’Association Colette Bonzo dans le château, les jardins du Pin et parfois hors les murs : au fil du jardin, un cheminement de bâches où sont reproduites des œuvres des artistes qui ont exposés ou se sont produits depuis 1995 au Pin.
Tarif 5€, gratuit pour les moins de 12 ans.
